Que sont les phares adaptatifs? Principe de fonctionnement et objectif

Avec l'avènement des véhicules automoteurs, le risque d'accidents de la route a augmenté. Chaque nouvelle voiture, même un modèle économique, est adaptée aux exigences croissantes des conducteurs modernes. Ainsi, la voiture peut obtenir une unité de puissance plus puissante ou plus économique, une suspension améliorée, une carrosserie différente et une variété d'électronique. Les voitures sur la route étant une source potentielle de danger, chaque constructeur équipe ses produits de toutes sortes de systèmes de sécurité.

Cette liste comprend à la fois les systèmes de sécurité active et passive. Les airbags en sont un exemple (leur structure et leur principe de fonctionnement sont décrits plus en détail dans un autre article). Cependant, certains équipements peuvent être attribués à la fois à des systèmes de sécurité et de confort. Cette catégorie comprend les phares de voiture. Aucun véhicule ne nous est plus présenté sans éclairage extérieur. Ce système vous permet de continuer à conduire même dans l'obscurité, car la route est visible grâce au faisceau lumineux directionnel devant la voiture.

Les voitures modernes peuvent utiliser différentes ampoules pour améliorer l'éclairage de la route (les ampoules standard font un mauvais travail, surtout au crépuscule). Leurs variétés et leur travail sont décrits en détail. ici... Malgré le fait que les nouveaux éléments du phare présentent les meilleures performances d'éclairage, ils sont encore loin d'être idéaux. Pour cette raison, les principaux constructeurs automobiles développent différents systèmes pour atteindre l'optimum entre un éclairage sûr et efficace.

Ces développements incluent la lumière adaptative. Dans les véhicules classiques, le conducteur peut commuter les feux de croisement ou de route, ainsi qu'allumer les dimensions (à propos de la fonction qu'ils remplissent, lire séparément). Mais dans de nombreux cas, une telle commutation n'offre pas une bonne visibilité sur la route. Par exemple, le mode ville ne permet pas l'utilisation des feux de route, et dans les feux de croisement, la route est souvent difficile à voir. Par contre, le passage aux feux de croisement rend souvent le trottoir invisible, ce qui peut amener un piéton à être trop près de la voiture et le conducteur peut ne pas le remarquer.

Une solution pratique consiste à fabriquer des optiques qui offrent un équilibre parfait entre l'éclairage des trottoirs et la sécurité pour le trafic venant en sens inverse. Considérez l'appareil, les variétés et les caractéristiques de l'optique adaptative.

Que sont les phares adaptatifs et l'éclairage adaptatif?

L'optique adaptative est un système qui change la direction du faisceau lumineux en fonction de la situation du trafic. Chaque fabricant met en œuvre cette idée à sa manière. En fonction de la modification du dispositif, le phare change indépendamment la position de l'ampoule par rapport au réflecteur, allume / éteint certains éléments LED ou modifie la luminosité de l'éclairage d'une certaine section de la route.

Il existe plusieurs modifications de tels systèmes qui fonctionnent différemment et sont adaptées à différents types d'optiques (type matriciel, LED, laser ou LED). Un tel appareil fonctionne en mode automatique et ne nécessite aucun réglage manuel. Pour un fonctionnement efficace, le système est synchronisé avec d'autres systèmes de transport. La luminosité et la position des éléments lumineux sont contrôlées par une unité électronique séparée.

Voici quelques situations dans lesquelles l'éclairage standard échoue :

• Conduire sur une autoroute en dehors de la ville permet au conducteur d'utiliser les feux de route. Une condition importante pour cela est l'absence de trafic venant en sens inverse. Cependant, certains conducteurs ne remarquent pas toujours qu'ils conduisent dans le mode longue portée de l'éclairage des lampes, et les participants aveugles du trafic venant en sens inverse (ou dans le miroir des conducteurs de voitures à l'avant). Pour augmenter la sécurité dans de telles situations, la lumière adaptative commute automatiquement la lumière.
• Lorsque la voiture entre dans un virage serré, les phares classiques brillent exclusivement vers l'avant. Pour cette raison, le conducteur voit moins bien la route au coin de la rue. La lumière automatique réagit à la direction dans laquelle le volant tourne et dirige en conséquence le faisceau lumineux là où la route mène.
• Une situation similaire lorsque la voiture monte la colline. Dans ce cas, la lumière bat vers le haut et n'éclaire pas la route. Et si une autre voiture roule vers vous, la lumière intense aveuglera certainement le conducteur. Le même effet est observé lors du dépassement des passes. Un entraînement supplémentaire dans les phares vous permet de modifier l'angle d'inclinaison du réflecteur ou de l'élément lumineux lui-même afin que la route soit toujours vue autant que possible. Dans ce cas, le système utilise un capteur spécial qui détecte la pente de la chaussée et ajuste le fonctionnement de l'optique en conséquence.
• En mode ville, la nuit, en traversant une intersection non éclairée, le conducteur ne voit que les autres véhicules. Si vous devez faire un virage, il est extrêmement difficile de remarquer des piétons ou des cyclistes sur la chaussée. Dans une telle situation, l'automatisation active un projecteur supplémentaire, qui illumine la zone de virage de la voiture.

La particularité de diverses modifications est que pour activer certaines fonctions, la vitesse de la machine doit correspondre à une certaine valeur. Dans certaines situations, cela aide les conducteurs à respecter les limites de vitesse autorisées dans les limites des agglomérations.

Histoire d'origine

Pour la première fois, la technologie des phares capables de changer la direction du faisceau lumineux est appliquée sur le modèle emblématique de Citroën DS depuis 1968. La voiture a reçu un système modeste mais très original qui orientait les réflecteurs des phares vers le volant. Cette idée a été réalisée par les ingénieurs de la société française Cibie (fondée en 1909). Aujourd'hui cette marque fait partie de la société Valeo.

Bien qu'à cette époque, l'appareil était loin d'être idéal en raison de la connexion physique rigide entre l'entraînement des phares et le volant, ce développement a constitué la base de tous les systèmes ultérieurs. Au fil des ans, les phares à moteur ont été classés comme des jouets plutôt que comme des équipements utiles. Toutes les entreprises qui ont tenté de tirer parti de cette idée ont été confrontées à un seul problème qui ne permettait pas d'améliorer le système. En raison de la connexion étroite des phares à la direction, la lumière tardait encore à s'adapter aux virages.

Après l'intégration de la société française fondée par Léon Sibier à Valeo, cette technologie a reçu un «second souffle». Le système s'améliorait si rapidement qu'aucun fabricant n'a été en mesure de devancer la sortie de la nouvelle chose. Grâce à l'introduction de ce mécanisme dans le système d'éclairage extérieur des véhicules, la conduite de nuit est devenue plus sûre.

Le premier système vraiment efficace était AFS. La nouveauté est apparue sur le marché sous la marque Valeo en 2000. La première modification avait également un entraînement dynamique, qui réagissait aux tours du volant. Seulement dans ce cas, les systèmes n'avaient pas de connexion mécanique rigide. Le degré auquel le phare tournait dépendait de la vitesse de la voiture. Le premier modèle doté d'un tel équipement était la Porsche Cayenne. Ce type d'équipement s'appelait le système FBL. Si la voiture roulait à grande vitesse, les phares pouvaient tourner dans le sens du virage d'un maximum de 45 degrés.

Porsche Cayenne

Un peu plus tard, le système a reçu une nouvelle chose. La nouveauté s'appelait Corner. Il s'agit d'un élément statique supplémentaire qui éclairait la zone de virage où la voiture allait aller. Une partie de l'intersection a été éclairée en allumant le feu antibrouillard approprié légèrement éloigné du faisceau lumineux central. Cet élément pouvait être activé en tournant le volant, mais plus souvent après avoir allumé le clignotant. Un analogue de ce système se trouve souvent dans certains modèles. Un exemple en est la BMW X3 (un élément lumineux externe est allumé, souvent un antibrouillard dans le pare-chocs) ou la Citroën C5 (un projecteur supplémentaire monté sur les phares est allumé).

Citroën C5

La prochaine évolution du système concernait la limitation de vitesse. La modification DBL a déterminé la vitesse de la voiture et ajusté la luminosité de la lueur des éléments (plus la voiture se déplace rapidement, plus le phare brille). De plus, lorsque la voiture entre dans un long virage à grande vitesse, la partie intérieure de l'arc est éclairée pour ne pas aveugler les conducteurs du trafic venant en sens inverse, et le faisceau de l'arc extérieur bat plus loin et avec un décalage vers le virage.

Depuis 2004, le système a encore plus évolué. La modification Full AFS est apparue. Il s'agit d'une option entièrement automatique qui ne fonctionnait plus sur la base des actions du conducteur, mais sur les lectures de divers capteurs. Par exemple, sur une section droite de la route, le conducteur pourrait effectuer une manœuvre pour contourner un petit obstacle (trou ou animal), et il n'est pas nécessaire d'allumer le clignotant.

En configuration d'usine, un tel système a déjà été trouvé dans l'Audi Q7 (2009). Il se compose de différents modules LED qui s'allument en fonction des signaux de l'unité de commande. Les phares de ce type sont capables de tourner verticalement et horizontalement. Mais même cette modification n'était pas parfaite. Par exemple, cela rendait la conduite de nuit en ville plus sûre, mais lorsque la voiture se déplaçait le long d'une route sinueuse à grande vitesse, l'électronique ne pouvait pas commuter indépendamment les feux de route / feux de croisement - le conducteur devait le faire lui-même pour ne pas aveugler les autres usagers de la route.

Audi Q7 2009

La prochaine génération d'optiques adaptatives s'appelle GFHB. L'essence du système est la suivante. La voiture peut se déplacer de nuit en permanence avec le faisceau principal allumé. Lorsqu'un trafic venant en sens inverse apparaît sur la route, l'électronique réagit à la lumière provenant de celle-ci et éteint les éléments qui éclairent cette zone de la route (ou déplacent les LED, formant une ombre). Grâce à ce développement, lors de la circulation à grande vitesse sur l'autoroute, le conducteur pouvait utiliser les feux de route à tout moment, mais sans nuire aux autres usagers de la route. Pour la première fois, cet équipement a commencé à être inclus dans le dispositif de certains phares au xénon en 2010.

Avec l'avènement de l'optique matricielle, le système d'éclairage adaptatif a reçu une autre mise à jour. Tout d'abord, l'utilisation de blocs LED a permis de rendre l'éclairage extérieur de la voiture encore plus lumineux et la durée de vie des optiques a considérablement augmenté. L'efficacité des feux de virage et des virages prolongés a augmenté, et avec l'apparition d'autres véhicules devant le véhicule, le tunnel lumineux est devenu plus clair. Une caractéristique de cette modification est un écran réfléchissant qui se déplace à l'intérieur du phare. Cet élément a fourni une transition plus douce entre les modes. Cette technologie se retrouve dans le Ford S-Max.

La nouvelle génération est la technologie dite Sail Beam, qui a été utilisée dans l'optique au xénon. Cette modification a éliminé l'inconvénient de ce type de phares. Dans de telles optiques, la position de la lampe a changé, mais après assombrissement de la section de la route, le mécanisme n'a pas permis à l'élément de revenir rapidement à sa position d'origine. La voile légère a éliminé cet inconvénient en introduisant deux modules d'éclairage indépendants dans la conception du phare. Ils sont toujours orientés vers l'horizon. Le faisceau de croisement fonctionne en continu et les feux horizontaux brillent au loin. Lorsqu'une voiture venant en sens inverse apparaît, l'électronique écarte ces modules de sorte que le faisceau de lumière est coupé en deux parties, entre lesquelles une ombre se forme. À l'approche des véhicules, la position de ces feux a également changé.

Un écran mobile est également utilisé pour travailler avec l'ombre dynamique. Sa position dépend de l'approche d'un véhicule venant en sens inverse. Cependant, dans ce cas également, il y avait un inconvénient important. L'écran n'a pu assombrir qu'une partie de la route. Par conséquent, si deux voitures apparaissent dans la voie opposée, l'écran bloque simultanément le faisceau lumineux des deux véhicules. Une autre génération du système a été nommée Matrix Beam. Il est installé sur certains modèles Audi.

Cette modification comporte plusieurs modules LED, dont chacun est responsable de l'éclairage d'une zone spécifique de la piste. Le système éteint l'unité qui, selon les capteurs, aveuglera le conducteur de la voiture venant en sens inverse. Dans cette conception, l'électronique est capable d'éteindre et d'allumer différentes unités, en s'adaptant au nombre de voitures sur la route. Le nombre de modules est bien entendu limité. Leur nombre dépend de la taille du phare, de sorte que le système n'est pas en mesure de contrôler la gradation de chaque voiture si le trafic venant en sens inverse est dense.

La prochaine génération élimine cet effet dans une certaine mesure. Le développement a été nommé "Pixel Light". Dans ce cas, les LED sont fixes. Plus précisément, le faisceau lumineux est déjà généré par un écran LCD matriciel. Lorsqu'une voiture apparaît dans la voie en sens inverse, un "pixel cassé" apparaît dans le faisceau (un carré noir qui forme une panne de courant sur la route). Contrairement à la modification précédente, ce développement est capable de suivre et d'ombrer simultanément plusieurs voitures à la fois.

L'optique adaptative la plus récente aujourd'hui est la lumière laser. Un tel projecteur est capable de heurter une voiture devant à une distance d'environ 500 mètres. Ceci est réalisé grâce à un faisceau concentré de haute luminosité. Sur la route, seuls les hypermétropes sont capables de reconnaître les objets à cette distance. Mais un faisceau aussi puissant sera utile lorsque la voiture se déplace le long d'une section droite de route à grande vitesse, par exemple sur une autoroute. Compte tenu de la vitesse élevée du transport, le conducteur doit avoir suffisamment de temps pour réagir à temps lorsque la situation sur la route change.

Objectif et modes de fonctionnement

Comme le montre l'histoire de l'émergence du système, celui-ci a été développé et amélioré dans un seul but. En roulant de nuit à n'importe quelle vitesse, le conducteur doit constamment surveiller la situation sur la route: y a-t-il des piétons sur la chaussée, quelqu'un va-t-il traverser la route au mauvais endroit, y a-t-il un risque de heurter un obstacle (par exemple, une branche ou un trou dans l'asphalte). Pour contrôler toutes ces situations, une lumière de qualité est extrêmement importante. Le problème est que dans le cas de l'optique stationnaire, il n'est pas toujours possible de la fournir sans nuire aux conducteurs de trafic venant en sens inverse - le feu de route (il est toujours plus brillant que le proche) les aveuglera inévitablement.

Pour aider le conducteur, les constructeurs automobiles proposent diverses modifications d'optique adaptative. Tout dépend des capacités matérielles de l'acheteur de la voiture. Ces systèmes diffèrent non seulement par les blocs d'éléments légers, mais également par le principe de fonctionnement de chaque installation. Selon le type d'appareils, les modes d'éclairage routier suivants peuvent être disponibles pour l'automobiliste :

1. Ville... Ce mode fonctionne à basse vitesse (d'où le nom - ville). Les phares brillent largement tandis que la voiture parcourt un maximum de 55 kilomètres à l'heure.
2. Route de campagne... L'électronique déplace les éléments lumineux de sorte que le côté droit de la route soit plus éclairé et que le côté gauche soit en mode standard. Cette asymétrie permet de reconnaître plus tôt les piétons ou les objets sur le bord de la route. Un tel faisceau lumineux est nécessaire, car dans ce mode, la voiture roule plus vite (la fonction fonctionne à 55-100 km / h) et le conducteur devrait remarquer plus tôt des objets étrangers sur le chemin de la voiture. Dans le même temps, le conducteur venant en sens inverse n'est pas aveuglé.
3. Autoroute... Étant donné que la voiture sur la piste se déplace à une vitesse d'environ 100 kilomètres par heure, la portée de la lumière devrait être plus grande. Dans ce cas, le même faisceau asymétrique est utilisé que dans le mode précédent, de sorte que les conducteurs dans la voie opposée ne sont pas éblouis.
4. Loin Proche... Ce sont des modes standard que l'on trouve dans tous les véhicules. La seule différence est que dans l'optique adaptative, ils basculent automatiquement (l'automobiliste ne contrôle pas ce processus).
5. Faire tourner la lumière... Selon la direction dans laquelle la voiture tourne, la lentille se déplace afin que le conducteur puisse reconnaître la nature du virage et des objets étrangers sur la trajectoire de la voiture.
6. Mauvaises conditions routières... Le brouillard et les fortes pluies, combinés à l'obscurité, représentent le plus grand danger pour les véhicules en mouvement. L'électronique détermine la luminosité de la lumière, en fonction du type de système et des éléments lumineux.

1) lumière tournante; 2) Rétroéclairage dans de mauvaises conditions routières (par exemple, brouillard); 3) Mode ville (rouge), trafic routier (orange); 4) Mode coffre

La tâche principale de la lumière adaptative est de minimiser le risque d'accident à la suite d'une collision avec un piéton ou un obstacle du fait que le conducteur ne pouvait pas reconnaître le danger dans l'obscurité à l'avance.

Options de phares adaptatifs

Les types d'optiques adaptatives les plus courants sont:

• AFS. Littéralement, cette abréviation de l'anglais se traduit par un système d'éclairage avant adaptatif. Diverses entreprises commercialisent leurs produits sous ce nom. Le système a été développé à l'origine pour les modèles de la marque Volkswagen. De tels phares sont capables de changer la direction du faisceau lumineux. Cette fonction fonctionne sur la base d'algorithmes qui sont activés lorsque le volant est tourné d'un certain degré. La particularité de cette modification est qu'elle n'est compatible qu'avec les optiques bi-xénon. L'unité de commande des phares est guidée par les lectures de différents capteurs, de sorte que lorsque le conducteur contourne un obstacle sur la route, l'électronique ne passe pas les phares en mode feux de virage et les ampoules continuent à briller vers l'avant.
• AFL. Littéralement, cette abréviation se traduit par système d'éclairage routier adaptatif. Ce système se retrouve sur certains modèles Opel. Cette modification diffère de la précédente en ce qu'elle modifie non seulement la direction des réflecteurs, mais permet également un réglage statique du faisceau lumineux. Cette fonction est réalisée en installant des ampoules supplémentaires. Ils s'allument lorsque les répéteurs sont activés. L'électronique détermine à quelle vitesse la voiture se déplace. Si ce paramètre est supérieur à 70 km / h, le système ne modifie que la direction des phares eux-mêmes, en fonction du tour de volant. Mais dès que la vitesse de la voiture diminue jusqu'à la vitesse autorisée en ville, les virages sont en outre mis en évidence par un feu antibrouillard correspondant ou une lampe supplémentaire située dans le boîtier du phare.

Les spécialistes de la société VAG développent activement le système d'éclairage adaptatif pour la route (découvrez quelles entreprises font partie de cette préoccupation. dans un autre article). Malgré le fait qu'aujourd'hui il existe déjà des systèmes très efficaces, il existe des conditions préalables pour que l'appareil évolue, et certaines modifications du système peuvent apparaître dans les voitures à petit budget.

Types de systèmes adaptatifs

Le système le plus efficace aujourd'hui est considéré comme celui qui remplit toutes les fonctions décrites ci-dessus. Mais pour ceux qui ne peuvent pas se permettre un tel système, les constructeurs automobiles proposent également des options budgétaires.

Cette liste comprend deux types de tels appareils:

1. Genre dynamique. Dans ce cas, les phares sont équipés d'un mécanisme pivotant. Lorsque le conducteur tourne le volant, l'électronique déplace la position de la lampe dans la même direction que les roues pivotantes (un peu comme un phare sur une moto). Les modes de commutation dans de tels systèmes peuvent être standard - de près à loin et vice versa. La particularité de cette modification est que les lampes ne tournent pas selon le même angle. Ainsi, le phare éclairant l'intérieur du virage se déplacera toujours dans le plan horizontal à un angle plus grand par rapport à l'extérieur. La raison en est que dans les systèmes budgétaires, l'intensité du faisceau ne change pas et le conducteur doit clairement voir non seulement l'intérieur du virage, mais aussi la voie le long de laquelle il se déplace, avec une partie du trottoir. L'appareil fonctionne sur la base d'un servo variateur, qui reçoit les signaux appropriés de l'unité de commande.
2. Type statique. C'est une option plus économique, car elle n'a pas de lecteur de phare. L'adaptation est fournie en allumant un élément d'éclairage supplémentaire, par exemple des phares antibrouillard ou une lentille séparée installée dans le phare lui-même. Certes, ce réglage n'est disponible qu'en mode ville (les phares de croisement sont allumés et la voiture se déplace à des vitesses allant jusqu'à 55 kilomètres / heure). Habituellement, une lumière supplémentaire s'allume lorsque le conducteur tourne ou tourne le volant dans un certain angle.

Les systèmes Premium incluent une modification qui non seulement définit la direction du faisceau lumineux, mais également, en fonction de la situation de la route, peut modifier la luminosité de la lumière et l'inclinaison des phares en cas de dépassement. Dans les modèles de voitures économiques, un tel système n'est jamais installé, car il fonctionne grâce à une électronique complexe et à un grand nombre de capteurs. Et dans le cas de la lumière adaptative premium, il reçoit les informations de la caméra vidéo avant, traite ce signal et active le mode correspondant en une fraction de seconde.

Considérez l'appareil et sur quel principe fonctionneront deux systèmes d'éclairage automatiques courants.

La structure et le principe de fonctionnement d'AFS

Comme déjà mentionné, ce système change la direction de la lumière. Il s'agit d'un ajustement dynamique. Dans la documentation technique des modèles Volkswagen, l'abréviation LWR peut également être trouvée (inclinaison des phares réglable). Le système fonctionne avec des éléments légers au xénon. Le dispositif d'un tel système comprend une unité de commande individuelle, qui est associée à plusieurs capteurs. La liste des capteurs dont les signaux sont enregistrés pour déterminer la position des lentilles comprend:

• Vitesse de la machine;
• Positions du volant (installé dans la zone de la crémaillère de direction, qui peut être lu sur séparément);
• Systèmes de stabilité du véhicule, ESP (comment ça marche, lisez ici);
• Essuie-glaces.

L'optique adaptative standard fonctionne selon le principe suivant. L'unité de contrôle électronique enregistre les signaux de tous les capteurs connectés à l'appareil, ainsi que d'une caméra vidéo (sa disponibilité dépend de la modification du système). Ces signaux permettent à l'électronique de déterminer indépendamment le mode à activer.

Ensuite, le système d'entraînement des phares est activé, ce qui, conformément aux algorithmes de l'unité de commande, entraîne la servocommande et déplace les lentilles dans la direction appropriée. Pour cette raison, le faisceau lumineux est corrigé en fonction de la situation du trafic. Pour activer le système, vous devez déplacer le commutateur sur la position Auto.

La structure et le principe de fonctionnement du système AFL

Cette modification, comme mentionné précédemment, modifie non seulement la direction de la lumière, mais illumine également les virages avec des ampoules fixes à basse vitesse. Ce système est utilisé sur les véhicules Opel. Le dispositif de ces modifications n'est pas fondamentalement différent. Dans ce cas, la conception des phares est équipée d'ampoules supplémentaires.

Lorsque la voiture roule à grande vitesse, l'électronique fixe le degré de direction et déplace les phares du côté approprié. Si le conducteur doit contourner un obstacle, la lumière frappera directement, car le capteur de stabilité a enregistré un changement de position du corps et un algorithme approprié a été déclenché dans l'unité de commande, ce qui empêche l'électronique de déplacer le phares.

À basse vitesse, tourner le volant allume simplement l'éclairage latéral supplémentaire. Une autre caractéristique des optiques AFL est la compatibilité avec des optiques spéciales, qui brillent aussi bien dans les modes longue portée que courte portée. Dans ces cas, l'inclinaison du faisceau change.

Voici quelques autres caractéristiques de cette optique :

• Capable de changer l'angle d'inclinaison du faisceau lumineux jusqu'à 15 degrés, ce qui améliore la visibilité lors de l'ascension ou de la descente d'une montagne;
• Dans les virages, la visibilité sur la route augmente de 90 % ;
• En raison de l'éclairage latéral, il est plus facile pour le conducteur de passer les intersections et de remarquer les piétons à temps (sur certains modèles de voiture, une alarme lumineuse est utilisée, qui clignote aux piétons, avertissant une voiture qui approche);
• Lors du changement de voie, le système ne change pas de mode ;
• Il contrôle indépendamment la transition du mode de lueur proche au mode lointain et vice versa.

Malgré ces avantages, les optiques adaptatives sont toujours inaccessibles à la plupart des automobilistes, car elles sont souvent incluses dans l'équipement haut de gamme des voitures chères. En plus du coût élevé, la réparation de mécanismes défectueux ou la recherche de défauts dans l'électronique coûteront cher au propriétaire de telles optiques.

Que signifie AFS OFF?

Lorsque le conducteur voit le message AFS OFF sur le tableau de bord, cela signifie que les phares ne sont pas réglés automatiquement. Le conducteur doit basculer indépendamment entre les feux de croisement et les feux de route. L'électronique est activée à l'aide du bouton correspondant sur le commutateur de colonne de direction ou sur le panneau central.

Il arrive que le système se désactive. Dans certains cas, cela se produit lorsque le logiciel plante. Ce problème est éliminé en appuyant à nouveau sur le bouton AFS. Si cela ne résout pas le problème, vous devez couper le contact et le rallumer afin que le système embarqué de la voiture procède à un autodiagnostic.

S'il y a une sorte de panne dans le système d'éclairage adaptatif, il ne s'allumera pas. Les défauts qui empêchent l'électronique de fonctionner comprennent:

• Panne de l'un des capteurs associés au système;
• Erreurs de l'unité de contrôle ;
• Dysfonctionnements dans le câblage (le contact a disparu ou la ligne est coupée);
• Panne de l'unité de contrôle.

Pour savoir exactement quel est le dysfonctionnement, vous devez prendre la voiture pour un diagnostic informatique (pour savoir comment cette procédure est effectuée, lisez ici).

Quels sont les noms de systèmes similaires de différents fabricants?

Chaque constructeur automobile qui équipe ses voitures de lumière adaptative a son propre nom pour le développement. Malgré le fait que ce système soit connu dans le monde entier, trois entreprises sont engagées dans le développement et l'amélioration de cette technologie:

• Opel. L'entreprise appelle son système AFL (Additional Side Illumination);
• Mazda. La marque nomme son développement AFLS;
• Volkswagen. Ce constructeur a été le premier à introduire l'idée de Léon Sibier dans les voitures de série, et a appelé le système AFS.

Bien que sous la forme classique ces systèmes se retrouvent dans les modèles de ces marques, certains constructeurs automobiles tentent d'améliorer la sécurité et le confort de conduite de nuit, en modernisant légèrement l'optique de leurs modèles. Cependant, de telles modifications ne peuvent pas être appelées des phares adaptatifs.

Qu'est-ce que le système AFLS?

Comme nous l'avons souligné un peu plus tôt, le système AFLS est un développement Mazda. En substance, ce n'est pas très différent des développements précédents. La seule différence réside dans les caractéristiques de conception des phares et des éléments d'éclairage, ainsi qu'une légère correction des modes de fonctionnement. Ainsi, le fabricant a défini l'angle d'inclinaison maximal par rapport au centre à 7 degrés. Selon les ingénieurs de la société japonaise, ce paramètre est le plus sûr possible pour le trafic venant en sens inverse.

Les autres fonctions de l'optique adaptative de Mazda comprennent:

• Changement de la position des phares horizontalement à moins de 15 degrés;
• L'unité de commande détecte la position du véhicule par rapport à la route et ajuste l'angle vertical des phares. Par exemple, lorsqu'il est complètement chargé, l'arrière de la voiture peut s'accroupir fortement et l'avant peut se relever. Dans le cas des phares conventionnels, même les feux de croisement éblouiront le trafic venant en sens inverse. Ce système élimine cet effet;
• L'éclairage du virage à l'intersection est prévu afin que le conducteur puisse reconnaître à temps les objets étrangers pouvant créer une urgence.

Ainsi, la lumière adaptative offre un maximum de confort et de sécurité pendant la conduite de nuit. De plus, nous suggérons d'examiner comment fonctionne l'une des variétés de ces systèmes:

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Questions et réponses

Qu'est-ce que les phares adaptatifs? Ce sont des phares avec réglage électronique de la direction du faisceau lumineux. Selon le modèle de système, cet effet est obtenu en allumant des lampes supplémentaires ou en tournant le réflecteur.

Qu'est-ce que l'AFS dans les phares? Le nom complet est Advanced Frontlighting System. Traduction de la phrase - système d'éclairage avant adaptatif. Ce système est intégré à l'unité de commande principale.

Comment connaissez-vous les phares adaptatifs ou non? Dans les phares adaptatifs, il y a un entraînement pour le réflecteur ou la lentille elle-même. S'il n'y a pas de moteur avec un mécanisme, les phares ne sont pas adaptatifs.

Que sont les phares adaptatifs au xénon ? Il s'agit d'un phare dans le bloc duquel est installé un mécanisme à moteur électrique qui fait tourner la lentille en fonction de la rotation du volant (fonctionne avec un capteur de rotation du volant).